LES CHAINES DE L'AVENIR

The world Jones Made, Ace Books, 1956; Le Masque, 1975


Ah ! Les Chaînes de l'Avenir. C'était un roman intéressant car j'avais essayé d'y transférer des éléments empruntés à mes livres de qualité, ou relevant de la littérature générale.
On peut constater que même s'il n'est pas aussi réussi et sans doute pas aussi bon que Loterie Solaire, il reste un peu plus original, un peu plus expérimental. J'ai voulu essayer des procédés littéraires particuliers.
A la relecture, on trouve les personnages un peu mieux développés. Sur ce plan là, il est donc plus sophistiqué...

De manière assez remarquable, c'est un roman qui traite de la drogue. Et nous parlons là d'un livre drôlement précoce sur le sujet, écrit bien avant qu'il n'existe une telle subculture. Vous ne trouvez pas ça intéressant, un roman écrit en 1955 et qui parle d'un drogué ? Je m'y connaissait tellement que je leur ait fait prendre l'héroïne en capsules. Je ne savais pas que ça s'injectait. Mais je voyais déjà la drogue comme un des éléments importants de la société à venir.