LE GUERISSEUR DE CATHEDRALES


Je crois l'avoir écris après Ubik. J'avais griffonné quelques notes en vitesse pour ce livre, et je me suis lancé. Je n'avais pas d'intrigue, rien.

Ca me rappelle beaucoup la façon dont j'avais écrit la deuxième moitié de Mensonges et Cie... On aurait dit que je faisais semblant. Que j'essayais d'éblouir avec un feu d'artifice.

Certains l'ont aimé, d'autres pas. Ursula Le Guin l'a aimé, John Brunner a vu qu'il m'avait échappé. Il m'a dit, regardez, ce livre vous a échappé. Et il avait tout à fait raison. Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais dire d'une page à l'autre. Bon, c'est aussi le cas d'une bonne part de mes écrits. Il se trouve simplement que Le Guérisseur de Cathédrales montre pour la première fois que je travaillais sans idées préconçues.